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Un point de vue international sur la guerre Israël-Hamas

Par Darvy Kitty WA DIOMONA, publié le lundi 4 décembre 2023 20:34 - Mis à jour le lundi 4 décembre 2023 20:34
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Le 7 octobre 2023 marque le début de la guerre Israël-Hamas de 2023. Prenons du recul, et voici une présentation d’un point de vue international.

Le 7 octobre 2023, coïncide cette année avec le jour du Shabbat et la fête juive de Sim’hat Torah. Ce jour-là, Israël subit plusieurs attaques perpétrées depuis la bande de Gaza vers l’intérieur des frontières israéliennes, organisées majoritairement par le Hamas. C’est le début de la guerre Israël-Hamas de 2023. Prenons du recul, et voici une présentation d’un point de vue international.

Au Conseil de Sécurité de l'ONU, dans les semaines qui suivirent, les Chinois et les Russes étaient bien placés pour exercer une forme de conciliation (un cessez-le-feu)  entre les Israéliens et les Palestiniens. Leur choix a été d'afficher une solidarité envers les Palestiniens et de « critiquer » les Israéliens. Ce qui n'est pas le cas de la  politique étrangère des Etats-Unis, pour qui un cessez-le-feu « donnerait au Hamas la possibilité de se reposer, de se rééquiper et de se préparer à continuer à lancer  des attaques terroristes contre Israël », a justifié le porte-parole du département d’État, Matthew Miller. Impossible de s’entendre sur un point de départ commun. La  seule menace du veto de l’un ou des autres a paralysé le Conseil de sécurité de l’ONU. Selon le chef de la diplomatie américaine, un cessez-le-feu avantagerait le Hamas.

Il y a une différence d’opinion des gouvernants européens, qui eux réclament une pause humanitaire dans les combats (peut-être une façon de se distinguer de  Washington). En Afrique, en Asie et en Amérique latine, tout comme dans une bonne partie des opinions occidentales, ils expriment un grand soutien au sujet du  cessez-le-feu, après des mois de bombardements. A Gaza énormément de civils Palestiniens innocents, d’enfants, ont été touchés par ces bombardements à forte  intensité. Ces bombes étaient censées viser le Hamas, mais elles sont tombées sur des lieux tels que des orphelinats, des hôpitaux, etc. Au 16 novembre, plus de 11 255 civils, dont 4 630 enfants et plus de 3 100 femmes, sont décédés. Près de 29 000 personnes ont été blessées, dont 9 000 enfants. Au moins 3 200 personnes, dont 1 500  enfants, sont portées disparues. Les femmes et les enfants représentent 67% des victimes (source l'Unicef).

Le président Joe Biden aurait essayé de ralentir l’offensive israélienne sur Gaza, mais sans succès. Cela relativise la puissance des Etats-Unis, et montre que l’autonomie  acquise à Israël dans sa relation avec son protecteur joue un rôle important.

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