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Concours d’éloquence 2023

Par Aed Récamier, publié le mardi 2 mai 2023 14:57 - Mis à jour le mardi 2 mai 2023 15:43
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Ce vendredi 28 avril, la deuxième édition du concours d’éloquence a eu lieu au lycée Juliette Récamier. L’événement a réuni trois candidats et un public nombreux.

Organisé par la classe de première HLP (humanité, littérature et philosophie) de Mme Avenas, le concours a été présenté et animé par Elise Boujard-Toussaint. Devant une cinquantaine de personnes, Youness Boulaoui, Maxence Monet-Chevallier et Yanis Cardon ont courageusement développé leurs propos sur trois sujets différents. Le jury était composé de Hugo Jolly, assistant d’éducation, M. Hapiak, professeur d’histoire-géographie, et des élèves Chloé Ewald, Bela Davtian et Capucine Fournel. Nous noterons également l’aide de l’équipe technique, constituée de Simon Cattenat, Ana Martins, Valentine Giros et de Ben-Omar Miradji. Quelques professeurs, personnels de vie scolaire, de direction et l’infirmière ont également assisté à ces présentations orales.

La première prise de parole, celle de Youness Boulaoui, portait sur la planète et le climat. Il a d’abord dressé le bilan du changement climatique, la hausse des températures et les conséquences actuelles. Quelques pistes d’espoir ont ensuite été listées, malgré les mécanismes de domination existants. Avant de conclure par la citation du militant brésilien Chico Mendes, “l’écologie sans lutte des classes, c’est du jardinage”.

C’est Maxence Monet-Chevallier qui a ensuite pris la parole, afin de défendre l’abolition du 49.3 malgré quelques coupures techniques. Il a détaillé ses arguments contre la mesure constitutionnelle, après l’avoir défini et donné quelques éléments de contexte, notamment de l’environnement politique existant lors de sa mise en place, en 1958 et des manifestations qui ont suivi sa dernière utilisation. Pour lui, supprimer ce dispositif serait un pas vers la transparence, la participation citoyenne et l’équilibre des pouvoirs.

Le dernier passage était celui de Yanis Cardon, qui a donné les points positifs des dictatures. C’est pour lui une solution efficace aux problèmes des sociétés modernes. Il a illustré son propos avec les exemples  de la Corée du Nord, et de la Chine qui ont sorti de la pauvreté des centaines de milliers de personnes, mais aussi des Romains. A ses opposants qui arguent une privation de liberté, Yanis répond par la gestion de crise facilitée. Les dictatures défendent-elles les intérêts de leurs dirigeants ? Pas forcément, comme à Singapour selon lui. Elles ne sont pas durables ? Il réplique avec l’exemple de la dynastie Kim, en Corée du Nord.

Après délibération du jury, Hugo Jolly a ensuite félicité tout le monde et annoncé le classement des lauréats. C’est Yanis Cardon qui remporte le concours, notamment grâce à son originalité et sa persuasion. Tous les candidats recevront leurs prix plus tard. Elise Boujard-Toussaint, animatrice et organisatrice, se dit contente du déroulé de cette deuxième édition, malgré quelques soucis techniques.

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